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Publié le
Mercredi 12 Novembre 2014
Afin d’exercer son rôle pour la cohésion républicaine et de retrouver sa force d’impulsion pour la modernisation de notre pays, l’action publique doit se transformer profondément, dans un contexte de contraintes budgétaires et structurelles. Elle doit notamment être capable de mettre en place les leviers nécessaires pour répondre plus efficacement à l’évolution des besoins des usagers. Elle doit également prendre appui sur la révolution numérique pour repenser l’organisation des services et les relations avec la population. Face à ce constat, le secrétaire d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification, Thierry Mandon, organise une réflexion et un travail de concertation sur l’avenir de l’action publique.
Date de publication: 
Lundi 29 Décembre 2014
L'action publique de demain

Trois concertations se dérouleront en parallèle entre octobre 2014 et février 2015. Ces trois dispositifs de concertation, ouverts à la société civile (citoyens et usagers, associations, élus, monde économique, experts, etc.), permettront d’enrichir la revue des missions.

#ActionPublique

 

L'action publique de demain

L’exercice de concertation L’action publique de demain vise à fixer des objectifs et une méthode de travail. Ceux-ci serviront de socle aux réformes à venir, pour une action publique plus efficace.

L’enjeu

Il s’agit de définir par le débat des transformations nécessaires de l’action publique, aujourd’hui et à l’horizon de dix ans.

Le constat

Les attentes des Français vis-à-vis de l’État sont ambivalentes : d’un côté ils reconnaissent qu’il faut laisser plus d’autonomie à la société civile et aux corps intermédiaires, qui ensemble font la nation, de l’autre ils continuent d’en appeler à la puissance publique dans de nombreux domaines (alors même que la part des dépenses publiques dans le PIB n’a jamais été aussi élevée).
Cette ambivalence tient sans doute pour beaucoup à la relation particulière que notre pays entretient avec son État, entendu comme administration et délivreur de services publics.
Même s’il n’a plus vocation à assurer seul la régulation de la société, il demeure, plus qu’ailleurs, le garant des principes fondamentaux du pacte social. En outre, la crise économique a renforcé la demande de protection, en soulignant la nécessité d’organiser des solidarités plus effectives et en rappelant le rôle central de la puissance publique dans la cohésion républicaine.
Or, dans de nombreux domaines, le « monopole de l’État », qui a commencé à se réduire avec la décentralisation des années 1980, va continuer de s’affaiblir.
En effet, l’approfondissement du processus de décentralisation, mais aussi l’affirmation de l’échelon européen et la mondialisation transforment inéluctablement notre conception de l’action publique et le rapport que nous entretenons avec elle.

Comment l’action publique peut-elle s’adapter à ces évolutions ? Quels sont les instruments à mobiliser ? Quelle méthode, quelle gouvernance doivent être mises en place, aujourd’hui comme demain ? Quel rôle peuvent jouer les agents publics ? Comment faire de ces mutations une opportunité pour les citoyens, les acteurs économiques, la société civile dans son ensemble ?

Un exercice de concertation

#ActionPublique

Quelle France dans dix ans ?, le rapport de France Stratégie remis au président de la République en juin 2014, fournit des éléments de diagnostic permettant d’amorcer la réflexion sur la nécessité et les moyens de réformer l’action publique dans de
notre pays. Il s’est appuyé sur un vaste processus de concertation sur l’ensemble du territoire. Le projet L’action publique de demain en constitue ainsi un prolongement et un approfondissement.

Date de publication: 
Mardi 02 Décembre 2014
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