« Avenir » et « Bonheur » au temps de Georges Pompidou

Sous le haut patronage du Président de la République

Cet anniversaire est l’occasion de mettre en perspective la pensée et l’action publique de Georges Pompidou au regard des grands enjeux et mutations de la société de son époque. 

L'Institut Georges Pompidou, en partenariat avec France Stratégie, vous propose la présentation de deux ouvrages scientifiques, actes de colloques d’historiens spécialistes, qui éclairent d’un jour nouveau cette période et apportent des éléments à l’expertise et à l’action publique contemporaines. 

Les deux ouvrages éclairent en effet plusieurs aspects qui ont largement intéressé, en leur temps, les pouvoirs publics, et en particulier le Commissariat général au Plan. Surtout, ils peuvent donner des clefs aux réflexions prospectives actuelles de France stratégie, tant sur les aspects économiques que sociaux et culturels.

Gilles de Margerie, commissaire général de France Stratégie apportera sa lecture des deux ouvrages, après la présentation par les directeurs d’ouvrages : Mathieu Flonneau, Emilia Robin, et Frédéric Tristram, en présence de l’éditeur européen Peter Lang (Bruxelles). Une dédicace sera organisée à la suite de cette présentation. 

Le premier ouvrage, Penser l’avenir au temps de Georges Pompidou, analyse le renouvellement de la prospective publique et privée dans les années 1960 et 1970, à travers les conceptions économiques et sociales de Georges Pompidou portées sur le développement industriel, soucieuses du progrès social, par la mobilisation de nouveaux instruments notamment par le Commissariat général au Plan ou encore avec la création du Centre d’analyse et de prévisions du ministère des Affaires étrangères, et en vue de mieux comprendre les tensions entre civilisation technique, bien-être matériel et isolement croissant de l’individu.

Le second ouvrage, Georges Pompidou et une certaine idée de la France heureuse s'interroge à la fois sur les réalités et les mythes des années Pompidou : modes de vie, aspirations, choix matériels, mais aussi remises en cause et failles de la « France heureuse » des années 1960-1970. Il remet en perspective la mémoire collective qui conserve des « années Pompidou » l'image d'une « France heureuse », d'autant plus regrettée qu'elle contraste avec les crises qui se sont enchaînées à partir des années 1970.