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Événements
Publié le
Mardi 18 Octobre 2016
Mardi 08 Novembre 2016
14h45
France Stratégie est cette année encore partenaire institutionnel des Journées de l'économie à Lyon. Plusieurs experts participeront aux débats.

LES INTERVENTIONS FRANCE STRATÉGIE

Le Monde est devenu différent

Mardi 8 novembre de 11h à 13h
Bourse du Travail, 205 Place Guichard, 69003 Lyon‎

Le Monde devient de plus en plus une économie de services domestique, non échangés, avec le poids décroissant de l’industrie, le poids stable des Nouvelles Technologies et des services exportables. Que faire en Europe, en France, dans les régions et métropoles françaises, pour conserver industrie et les services sophistiqués dans ce Monde de concurrence forte ? Quelles sont les réformes, les coopérations nécessaires ? Quel est le rôle des différents acteurs (États, collectivités locales, entreprises, syndicats, secteur financier…) ?

Intervenants

  • Patrick Artus, chef économiste de Natixis et membre du Comité Exécutif, professeur-associé d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT
  • Louis Gallois, président du Conseil de surveillance de PSA Groupe
  • Cécilia Garcia Penalosa, directeur de recherche au Cnrs et membre de l’École d’économie d’Aix- Marseille
  • Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie
  • Stéphane Richard, président-Directeur Général d’Orange

Le replay :

Jéco 2016 : Salle Bourse de Travail - mardi 8... par journeeseconomie

 


 

Réinventer les politiques de l’innovation

Mardi 8 novembre de 17h à 18h30
Bourse du Travail, 205 Place Guichard, 69003 Lyon‎

Pour saisir le bien-fondé de la question qui figure dans le libellé de cette session, il est utile de partir d’un double constat. Premièrement, les politiques contemporaines de soutien à l’innovation, datent d’un peu plus de 20 ans. Elles succèdent à des politiques industrielles qui ont eu cours depuis l’après-guerre jusqu’aux années 1990 et dont l’objectif lors d’une phase de rattrapage était d’amener les grandes entreprises en France au niveau international dans divers secteurs d’activité. Deuxièmement, l’environnement international a changé depuis: il est à présent marqué à la fois par l’émergence de nouveaux acteurs, à la source d’une concurrence globale très forte, et par des révolutions technologiques marquées par la prééminence des connaissances et l’apparition de nouveaux modes de production conduisant à une multiplicité de nouveaux biens et services, et de nouveaux modes de vie individuelle et collective. Pour faire face à ces nouveaux défis, la puissance publique en France a multiplié les dispositifs et instruments de soutien à la recherche développement et à l’innovation. Le coût de ces interventions publiques est de l’ordre de 10 milliards d’euros par an, soit à peu près un demi-point de PIB. Le plus souvent les multiples instruments se sont surajoutés les uns aux autres, de sorte que la lisibilité de l’intervention publique en la matière s’en est trouvée quelque peu affectée. Enfin, la France se classe au sein de l’Union Européenne comme un pays suiveur et non pas leader. De plus, les résultats en termes de jeunes entreprises innovantes de taille internationale ne sont pas encore au rendez-vous. N’est-ce qu’une question de temps ou est-il nécessaire d’envisager des inflexions en la matière, quitte à réinventer les politiques d’innovation en France ? Pour tenter de répondre à cette question, diverses pistes seront explorées par les intervenants.

Intervenants

  • David Encaoua, professeur émérite à l'université de Paris1 Panthéon-Sorbonne
  • Dominique Guellec, économiste et analyste politique à l'OCDE
  • Mohamed Harfi, chef de projet, France Stratégie
  • Frédérique Sachwald, directrice de l’Observatoire des Sciences et Techniques au sein du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES)
  • Jean Tirole, président de l’École d’économie de Toulouse (TSE), directeur scientifique de l'Institut d'économie industrielle (IDEI) à Toulouse

Modérateur

Jean-Marc Vittori, Les Échos

Le replay :

Jéco 2016 : Salle Bourse de Travail - mardi 8... par journeeseconomie


 

France / Allemagne : la grande divergence

Mercredi 9 novembre de 9h à 10h30
Hôtel de région, 1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon

Le couple franco-allemand a longtemps été considéré comme le moteur de l’Europe. Mais ce moteur a des ratés de plus en plus fréquents et visibles. Derrière ces difficultés, on observe à la fois une divergence croissante des situations économique et sociale effectives et des préférences collectives qui semblent de plus en plus incompatibles. Qu’est-ce qui explique cette divergence ? Celle-ci est-elle irréversible ? Peut-elle remettre en cause le projet européen lui-même ?

Intervenants

  • Thomas Hanke, correspondant du Handelsblatt en France
  • Eileen Keller, chargée de recherche à l’Institut Franco-Allemand (dfi)
  • Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie
  • Xavier Ragot, président de l’OFCE, chercheur CNRS

Modérateur

Guillaume Duval, Alternatives économiques

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Une économie qu’on mesure de moins en moins

Mercredi 9 novembre de 11h à 12h30
Bourse du Travail, 205 Place Guichard, 69003 Lyon‎

La mesure de la réussite d’une économie repose le plus souvent sur le niveau et l’évolution de son PIB. Le problème majeur est d’évaluer les « valeurs ajoutées » - c’est le nom donné aux composants microéconomiques par secteurs du PIB qui en est la somme macroéconomique.
L’ Ubérisation de nombreux secteurs de l’économie et le développement de l’économie collaborative modifient-ils l’appréciation que l’on peut avoir de ces mesures ? Sous-estime-t-on le PIB ?
Très vite on se rend compte qu’il convient de mener une révolution méthodologique. Certains économistes académiques s’y sont attelés. Avec des résultats décevants. L’activité collaborative, ne pèserait que 3,5 milliards de dollars au niveau mondial. Pourquoi un chiffre si symbolique, alors que la capitalisation d’Uber par exemple, est d’une cinquantaine de milliards ?
L’économie numérique englobe les activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles que les réseaux internet, mobiles et de capteurs, y compris le commerce électronique. Mais se rajoute-t-elle ou remplace-t-elle des activités traditionnelles ?

Intervenants

  • Martine Durand, chef Statisticien et directrice des statistiques de l'OCDE
  • Lionel Janin, directeur adjoint numérique, France Stratégie
  • Florence Jany-Catrice, professeur à l’Université de Lille 1
  • Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee

Modérateur

Jean-Marc Vittori, Les Échos

Jéco 2016 : Salle Bourse de Travail - mercredi... par journeeseconomie

 


 

Schengen: Passoire ou passerelle ?

Mercredi 9 novembre de 16h à 17h30
Salle Molière, 18 Quai de Bondy, 69005 Lyon

Les accords de Schengen sont aujourd’hui remis en cause. Le récent rétablissement des contrôles aux frontières de certains pays dont la France a été justifié par des considérations d’ordre sécuritaire et/ou à des fins de maitrise des mouvements migratoires entrant dans l'espace Schengen. De telles considérations sont-elles fondées économiquement ? A quel prix ? Cette table ronde tente de faire le point sur ces questions en faisant intervenir ensemble trois économistes et un géo-politiste spécialisés dans ces questions. Un petit retour à l’histoire et aux enjeux économiques et géopolitiques de ces accords est d’abord envisagé. Ensuite, les intervenants tenteront d’exposer les bénéfices et les coûts de ces accords pour la société, ou a contrario, l’impact économique global de leur démantèlement.

Intervenants

  • Vincent Aussilloux, directeur du département Économie de France Stratégie
  • Gérard-François Dumont, professeur à l’université de Paris-Sorbonne
  • Jean-Christophe Dumont, chef de la Division des migrations internationales de l’OCDE
  • Daniel Mirza, professeur de Sciences économiques (Université de Tours)

Jéco 2016 : salle Molière - mercredi 9 novembre... par journeeseconomie


Agir autrement pour le retour à l’emploi

Jeudi 10 novembre de 11h à 12h30
Salle Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 Lyon

Avec 3 millions de personnes au chômage, dont plus d’un tiers depuis plus d’un an, la France se distingue d’une partie de ses voisins européens par un chômage structurel élevé, et ce en dépit de politiques publiques nombreuses et variées en faveur de l’emploi. Echec des politiques de retour à l’emploi ? Dysfonctionnement structurel du marché du travail français ? L'objectif de cette session est de proposer une discussion autour d’expériences innovantes de politiques de retour à l'emploi, locales ou nationales, en France ou dans d’autres pays, et de confronter ces expériences afin d’en dégager des enseignements pour agir autrement pour le retour à l’emploi.

Intervenants

  • Hélène Garner, directrice du Département Travail Emploi Compétences - France Stratégie
  • Jean-Michel Joyeux, directeur du groupe ICARE
  • David Kimelfeld, vice Président de la Métropole de Lyon
  • Roland Rathelot, professeur assistant d'économie, University of Warwick

Modérateur

Fanny Guinochet, L'Opinion

Jéco 2016 : salle Rameau - jeudi 10 novembre... par journeeseconomie


Le mythe du plein-emploi

Jeudi 10 novembre de 14h à 15h30
Salle Rameau, 29 rue de la Martiniere, 69001 Lyon

Toutes les économies courent après le plein emploi. Si l’Allemagne fait figure aujourd’hui de référence, c’est beaucoup moins pour son taux de croissance, qui finalement diffère assez peu de celui de la France que pour son taux de chômage ou d‘emploi. Ce graal n’en reste pas moins une notion dure à saisir est à objectiver. Les contours du travail et du temps de travail deviennent d’une part de plus en plus difficiles à cerner dans une économie collaborative. D’autre part, les modèles de référence nationaux en termes de plein emploi, autrement dit, ceux qui réussissent cette double prouesse d’un taux d’emploi élevé et d’un taux de chômage structurellement faible, donnent l’impression d’avoir créé au mieux un purgatoire plutôt qu’un paradis du plein emploi. Ce qui diffère aujourd’hui entre une économie au plein emploi et une économie qui ne l’est pas, c’est sa capacité à engendrer des petits jobs, fractionnés, intermittents, souvent partiellement solvabilisés par la puissance publique, en lieu et place du chômage, au sens statistique du terme. Enfin, l’évolution même de la structure productive semble laisser de moins en moins d’espace à des secteurs de déversement. Faut-il dès lors enterrer le mythe du plein emploi ?

Intervenants

  • Michèle Debonneuil, inspecteur général des Finances
  • Pierre-Noël Giraud, professeur d'économie à Mines ParisTech et à Paris Dauphine
  • Henri Guaino, député des Yvelines
  • Antoine Naboulet, responsable de projet et directeur adjoint du département Travail – Emploi - Compétences de France Stratégie
  • Olivier Passet, directeur des synthèses économiques, Xerfi

Modérateur

Marion Lhour, France Inter

 

 

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