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Événements
Publié le
Mardi 31 Mai 2016
Jeudi 16 Juin 2016
15h00 à 17h30
Quelles sont les forces et les faiblesses de l’économie française en matière d’innovation de rupture ? Quelles conséquences pour les politiques publiques ? France Stratégie a décidé de conduire cette analyse sous la forme d’un cycle d’ateliers fermés, en se concentrant successivement sur trois niveaux d’observation : les entreprises, les systèmes et les réseaux, et les politiques publiques (notamment celles de l'éducation).

Présentation de l’atelier : objectif et démarche suivie

L’innovation est la clef de la prospérité en France et en Europe ainsi qu’une réponse aux menaces liées à l’environnement. Au-delà des améliorations continues des produits et des procédés de fabrication issues du progrès technique, les innovations de rupture transforment fondamentalement et par sauts – parfois brutaux générateurs de perturbations mais aussi de croissance – la compétition économique et le fonctionnement de nos sociétés.

Compte tenu des gains en niveau de vie qu’elles impliquent, il est utile de s’intéresser aux recommandations qui pourraient être faîtes pour renforcer les capacités nationales et territoriales en matière d’innovation de rupture. France Stratégie a décidé de conduire cette analyse sous la forme d’un atelier fermé, en se concentrant en trois séances sur trois niveaux d’observation :

- La première séance (17 novembre 2015), après avoir cerné le cadre de cet atelier et  les éléments de définition des innovations de rupture en France et à l’International, a été focalisée sur le rôle joué dans l’innovation de rupture par l’entreprise, acteur clé pour le passage de l’idée à la mise en œuvre de l’innovation sur le marché.

- La deuxième séance sera consacrée aux « écosystèmes » en tant que lieux d’éclosion et de diffusion des innovations, avec un regard particulier sur les territoires et sur les pôles de compétitivité.

- La troisième séance, enfin, s’attachera à identifier les politiques publiques susceptibles de favoriser ces processus, notamment dans le champ de l’éducation.

Le rôle des « écosystèmes » d’innovation

Les questions clés :

La dimension territoriale : Comment joue-t-elle pour l’innovation de rupture ? La numérisation permet-elle de l’abolir ? La proximité organisationnelle – via la mise en réseau des acteurs concernés au sein des « écosystèmes » d’innovation – est-elle devenue plus importante que la proximité géographique ?

Le rôle des « écosystèmes » : Lesquels sont les plus à même de promouvoir l’apparition de l’innovation de rupture et sa diffusion ? Quels déterminants institutionnels et quels modes d’organisation socio-économiques sont cruciaux à cet égard ? Au sein de ces écosystèmes, en quoi les pratiques collaboratives dites d’« innovation ouverte » permettent-elles de favoriser l’innovation de rupture ? Quels sont les principaux obstacles à surmonter pour les acteurs publics et privés ?

Les questions de financement : Sont-elles les plus déterminantes pour l’éclosion et le développement de l’innovation de rupture ? Quels sont les facteurs favorables ou défavorables à cet égard ? L’offre de financement des fonds privés et publics est-elle suffisante et bien adaptée aux besoins spécifiques de l’innovation de rupture, dans les territoires concernés ? Le rachat de start-ups, de « gazelles » ou de « licornes » par des groupes étrangers est-il un problème ?

S’inspirer des bonnes pratiques et des modèles exemplaires : À l’échelle des nations, existe-t-il des systèmes nationaux d’innovation exemplaires en matière d’innovation de rupture ? Ces « modèles » sont-ils exportables ? À l’échelle des territoires infranationaux (ou transnationaux), quel rôle pour les acteurs publics et privés ? Dans le cas de la France, existe-il des bonnes « meilleures pratiques » transposables d’un territoire à l’autre, notamment en provenance des pôles de compétitivité ?


PROGRAMME

15h00 – Accueil
Fabrice Lenglart, commissaire général adjoint, France Stratégie

15h05 – Intervention introductive
Rémi Lallement et Catherine Bruneau

15h15 – PREMIER PANEL
Éléments de cadrage d’ensemble : quels lieux, parties prenantes et interactions pour faire émerger les innovations de rupture, qu’elles soient technologiques ou non ?

  • Robert Plana, directeur de la technologie et de l’écosystème de la Fonderie numérique de GE Digital Europe : le point de vue d’un responsable de grande entreprise
  • Anne Varet, directrice de la recherche et de la prospective à l’ADEME : le regard d’une responsable d’agence publique impliquée dans l’orientation de la recherche
  • Thibault Guyon, adjoint au chef du service économique régional et conseiller financier à l’Ambassade de France à Washington : quelques indications sur la situation aux États-Unis

Tour de table et débat avec la salle

16h30 – DEUXIÈME PANEL
Les facteurs clés pour le développement de l’innovation de rupture dans les écosystèmes territoriaux d’innovation

  • Antonio Molina, président-fondateur du groupe Mäder (Lille) et président du pôle de compétitivité Matikem (Matériaux, Innovation et Chimie ; Villeneuve d’Ascq) : le point de vue d’une ETI et d’un pôle de compétitivité
  • Tania Dii Gioia, adjointe au directeur Innovation de l’Université Paris Saclay : la contribution de la recherche publique à l’éclosion des start-ups
  • Vincent Huc, chercheur CNRS à l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay (ICMMO)
  • Allan Rodriguez, directeur de la société VitaDX
  • Vincent Durieux, directeur général adjoint de l’Agence régionale de développement Paris Île-de-France tour de table et débat avec la salle

17h35 – Éléments de conclusion

17h40 – Clôture de séance

Sur invitation uniquement

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