L’Europe fait face à une conjonction de crises et se situe à une étape décisive de son histoire. Au-delà de la conjoncture difficile, le malaise est profond, et met au jour des désaccords sur l’orientation à donner à la construction européenne. L’élection présidentielle de 2017 offre aux Français l’occasion de fixer l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays en Europe.
Des interrogations existentielles
Depuis 2009, la monnaie commune n’est plus en capacité d’assurer une prospérité partagée aux pays de la zone euro. Construite sur des bases trop étroites, l’union monétaire a souvent réagi « trop peu et trop tard » à la crise des dettes publiques.
L’intégration économique et sociale, dynamique entre les années 1980 et 2000, est au point mort depuis une quinzaine d’années. L’Europe se montre également incapable de répondre de façon coordonnée à l’urgence humanitaire de la crise des réfugiés et de stabiliser son voisinage.
Même si une majorité de citoyens européens (55 %) témoignent encore de leur soutien à la construction européenne, l’Europe fait aujourd’hui l’objet d’un procès en illégitimité et en inefficacité : notamment, 69 % des Français pensent qu’elle ne comprend pas les besoins des citoyens.
Quelle proposition française pour l’avenir de l’Europe ?
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·Concernant l’avenir de la zone euro : faut-il dissoudre l’union monétaire ? Quel compromis entre responsabilité individuelle des États et solidarité collective ?
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Quelle priorité pour les projets communs ? En matière sociale et fiscale ?
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Quelles relations avec les pays du voisinage ?
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Avec quels pays avancer ?
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Comment répondre à l’insatisfaction des citoyens ?
Contacts
- Jean-Michel Roullé, Responsable du service Edition/communication
- Joris Aubrespin, Chargé des relations presse
