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Publié le
Mercredi 27 Novembre 2013
Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective rend hommage à Bernard Cazes, décédé le 22 novembre 2013, qui a consacré sa carrière à imaginer l’avenir. Il a œuvré au sein du Commissariat général du Plan (CGP) de 1960 à 1992. Au fil des décennies, il a su rendre ses expertises indispensables aux différents commissaires et était très apprécié.
« Depuis qu’il y a des hommes et qui écrivent, des millions de pages (au moins) ont été consacrées à la description de l’avenir ».

À sa sortie de l’ENA (École nationale de l’Administration) en 1955, Bernard Cazes intègre le ministère des Finances et des Affaires économiques en tant qu’administrateur civil.

Puis, dès  1960, il est mis à la disposition du Commissariat général du Plan d'équipement et de la productivité en qualité de chargé de mission. En 1975, il rejoint le service économique du CGP et il devient la même année Chef de la division des études à long terme. De 1982 à 1985, il sera secrétaire de la Commission nationale de planification et prendra sa retraite en février 1992 après avoir été rapporteur général du groupe de réflexion Horizon 2000 de 1988 à 1989.

Ses contributions pour le CGP furent nombreuses et il assura, seul, la rédaction d’un annuaire qui répertorie tous les cadres qui, entre 1946 et 2003, ont travaillé au minimum 12 mois pour le CGP.

Bernard Cazes, qui fut fait Officier de la Légion d’Honneur en 1975, est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Histoire des futurs - Les figures de l’avenir de saint Augustin au XXIe siècle, Modernisation ou décadence - Contribution à l'histoire du Plan Monnet et de la planification en France. En plus de l’écriture de ses propres livres, il participa à la rédaction de la "Quinzaine littéraire" et fut conseiller des revues "Sociétal" et "Politique étrangère".

 

Modernisation ou décadence – Futuribles, analyse et prospective – Histoire des futurs

 

 

En tant qu’homme engagé, Bernard Cazes fut également membre fondateur de l'Association internationale Futuribles et de l'Institut international de géopolitique.