Cette étude – centrée sur l’exploitation agricole - décrit des voies à mobiliser en priorité pour atteindre cette transition : préservation des ressources, diversification des productions végétales, adaptation des systèmes de production animale, couplages entre productions animales et végétales et développement de nouvelles solidarités agricoles dans les territoires ruraux. Une méthodologie a été mise au point pour analyser l’effet de combinaisons de pratiques agricoles sur l’ensemble des performances étudiées (production, économie, usage de ressources naturelles, préservation de l’environnement, social).
La transition vers des agricultures à hautes performance implique non seulement une modification des pratiques agricoles, mais également une adaptation de l’ensemble des acteurs qui entourent les agriculteurs : fournisseurs et clients des exploitations agricoles (industriels producteurs d’intrants, industries de transformation, distribution, etc.), acteurs des territoires, citoyens et consommateurs, sans l’adhésion desquels aucune transition de grande ampleur ne peut être possible.
Cette transition, par son ampleur et ses impacts, dépasse très largement le cadre de la seule sphère agricole, et questionne de fait l’ensemble de la société. Dans les prochains mois, la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt en dessinera plus précisément les contours et cherchera à s’inscrire dans une démarche stratégique pour les dix prochaines années.