Le rapport présente tout d’abord la méthodologie des projections. Il décrit les hypothèses démographiques désormais retenues par l’Insee et présente les différents scénarios macroéconomiques retenus pour la projection, qui diffèrent par leurs choix de long terme sur les gains tendanciels de productivité du travail et le taux de chômage, et en discute les limites et les incertitudes.
Le deuxième chapitre du rapport présente les résultats des projections pour les grandes catégories de risques et de régimes sociaux au sens des sous-secteurs des administrations publiques, sur la période 2014-2060. Il montre une stabilisation ou une diminution de la part de l’ensemble des prestations sociales dans le PIB dans trois scénarios économiques sur quatre lorsque l’on considère les dépenses brutes de l’État (c’est-à-dire sans comptabiliser les ressources qu’il affecte à leur financement), et ce, quelle que soit l’hypothèse retenue en matière d’élasticité des dépenses de santé au PIB.
Le dernier chapitre aborde la question des frais financiers que pourraient induire ces soldes techniques pour les différents régimes sociaux. Il apporte par ailleurs un éclairage nouveau et spécifique sur la question de l’endettement social. Il fait par ailleurs le point sur les questions de comptabilisation statistique de l’endettement social, ainsi que sur la situation patrimoniale d’ensemble des régimes de protection sociale, dont le panorama fragmenté n’est pas sans poser de questions au regard de l’appréhension et de la gestion d’ensemble de la situation des finances sociales.
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