Son rôle est moteur pour l’innovation, les gains de productivité, le niveau technologique, le niveau de qualification moyen, les actifs matériels et immatériels d’un territoire.
Les pays développés sont confrontés à une désindustrialisation, qui se caractérise à la fois par un recul de l’emploi industriel et par une baisse de la contribution de l’industrie à la richesse créée. En France, l’ampleur de ce processus traduit à la fois le rééquilibrage mondial de la production et des faiblesses structurelles spécifiques. Les répercussions négatives sur la qualification moyenne de la population, et en conséquence sur le salaire moyen, se font jour progressivement.
Les décisions des entreprises entraînent des processus de dévitalisation et des déstabilisations du pays et des territoires. Au-delà de l’impact social, économique, financier, foncier et environnemental, cela peut aller jusqu’à poser des problèmes identitaires, tant certaines industries structurent l’identité collective des territoires et de leurs habitants.
Pour la CFDT, la désindustrialisation n’est pas une fatalité inéluctable. Les choix de stratégie productive concernent toute la société : enjeux économiques, sociaux, sociétaux ; acceptabilité sociale ; culture industrielle et attractivité des métiers et des emplois ; progrès social, technique et technologique. Chacun est concerné à la fois comme consommateur, producteur ou citoyen.
Des opportunités se dessinent pour une industrie du XXIème siècle, porteuse de progrès économique et social, et forgeant son renouveau dans un nouveau modèle de développement durable.