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Publié le
Mercredi 21 Mai 2014
La CGPME, membre de la Plateforme RSE, publie son rapport de développement durable 2013 : « S’engager durablement avec réalisme ».
S'engager durablement avec réalisme

 

CGPME

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), membre de la Plateforme nationale RSE, où elle est représentée par Guillaume de Bodard, président de la Commission environnement et développement durable, et par Sandrine Bourgogne, secrétaire générale, publie en 30 pages un rapport très dense intitulé « S’engager durablement avec réalisme ». Il est structuré en trois grands chapitres : Gouvernance-social-sociétal, Environnement et Économie.

Il est précédé d’une préface du président du Conseil « conomique, social et environnemental, Jean-Paul Delevoye, et d’une interview de Jean-François Roubaud, président de la Confédération et de Guillaume de Bodard. Celui-ci y déclare, à propos de la Plateforme nationale RSE installée en juin dernier par le Premier ministre : « La plateforme est un forum multiparties prenantes. Elle est chargée de faire des recommandations, que je souhaite concrètes et pragmatiques. En clair nous devons identifier les bonnes pratiques de RSE et accompagner les TPE-PME sur cette voie. Elles y gagneront dans leurs relations avec leurs donneurs d’ordres et en compétitivité. C’est dans cet esprit que la plateforme va travailler. »

Au sein du chapitre « Gouvernance, adaptation sociétale et perspectives durables, le rapport consacre à « la Plateforme RSE : ouverture du dialogue sur les sujets sociétaux ».

« Depuis la loi Grenelle 2 et son article 225 sur le reporting de la RSE , les débats ont été nourris entre ONG, syndicats et organisations patronales. Quelle politique de RSE en France ? Peut-on établir un lien entre RSE et compétitivité ? Quelle RSE pour les PME ? À la demande de toutes ces parties prenantes, le Premier ministre a installé, le 17 juin 2013, la Plateforme nationale d’actions globales pour la RSE , forum multiparties prenantes où concertation et échanges doivent formaliser une position française sur la RSE, comme facteur de performance. La Plateforme est également un lieu d’interpellations et de recommandations hébergée par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective.

« Aujourd’hui la RSE est avant tout un sujet « grandes entreprises ». Celles-ci doivent répondre à des obligations croissantes, qu’elles reportent souvent sur leurs fournisseurs, accentuant un déséquilibre déjà existant. Et c’est notamment dans la relation donneurs d’ordres/sous-traitants que la RSE doit intervenir pour remédier à cette situation. Comment ? D’une part en permettant aux TPE-PME , qui représentent la majorité des sous-traitants, de valoriser leurs actions en faveur du développement durable, d’une meilleure gouvernance, d’activités et de produits plus respectueux de l’environnement. D’autre part en incitant les grandes entreprises à agir de façon responsable à l’égard de leurs fournisseurs et pas uniquement en se prémunissant de risques potentiels. Cette relation du donneur d’ordres et du sous-traitant doit devenir une relation « gagnant-gagnant » dans laquelle les parties s’apportent mutuellement (bonnes pratiques, formation, audit, etc.) pour devenir partenaires.

« La CGPME est convaincue qu’une meilleure prise en compte dans la stratégie globale de l’entreprise de ses parties prenantes, de la formation continue des salariés, d’un recrutement diversifié et d’une mise en place d’actions innovantes ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur son fonctionnement, la fidélisation de ses salariés et son image. Si la CGPME soutient le caractère volontaire de la RSE, nous pensons aussi que progressivement l’intégration de critères sociaux et environnementaux s’imposera aux sous-traitants et aux fournisseurs. C’est pourquoi, la CGPME travaille sur la possibilité de créer des labels pour les entreprises responsables leur permettant d’être « reconnues » par les donneurs d’ordres comme des entreprises répondant à leurs exigences.

« C’est dans cet esprit que la CGPME participe activement aux travaux de la plateforme. La RSE doit être un moyen pour rééquilibrer la relation donneur d’ordres/sous-traitant et passer de la sous-traitance à la cotraitance. »

La CGPME aux manettes du groupe de travail « La RSE comme levier de compétitivité, un enjeu pour les PME »

« Centré sur les TPE-PME et ETI indépendantes, ce groupe de travail souhaité par la CGPME et son corapporteur Guillaume de Bodard a pour axes de travail :

  • la cartographie des pratiques RSE,
  • les bonnes pratiques, du point de vue de l’entreprise, des parties prenantes et du terrain, • la mesure des gains de compétitivité liés à la RSE,
  • les leviers de promotion et d’accompagnement des PME. »

« Le groupe de travail va fonder ses réflexions sur les études des parties prenantes déjà engagées, des recherches universitaires et des initiatives exemplaires des secteurs professionnels, des donneurs d’ordres, voire des entreprises individuelles. Un focus doit être fait sur les achats responsables et la relation donneur d’ordres/sous-traitant.

Cette double page comprend aussi une interview du président de la Plateforme nationale RSE, Patrick Pierron, où celui-ci confirme :

« Celle-ci doit être un espace de dialogue multi-acteurs, de valorisation des bonnes pratiques et de visibilité internationale de la RSE « à la française ». Elle doit aussi être un outil de concertation avant toute décision gouvernementale sur la RSE. Elle a déjà permis aux 48 organisations membres de s’exprimer collectivement sur « un appel pour un cadre européen de reporting extra financier » en janvier 2014.

 

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