Pour présenter les enseignements issus des travaux du comité, le rapport est articulé en trois parties.
La première partie est consacrée à l'examen des dispositions qui relèvent de la transformation du cadre du dialogue social, avec d'une part l'analyse de la mise en œuvre des Comités sociaux et économiques et de leur fonctionnement, et d'autre part celle des effets des ordonnances sur la négociation collective au niveau des entreprises et des branches.
La deuxième partie analyse les mesures liées plus particulièrement aux dimensions de gestion de l'emploi et de son ajustement aux besoins économiques, avec le suivi des accords spécifiques de gestion de l'emploi créés par les ordonnances (Accord de Performance Collective et Rupture Conventionnelle Collective) d'une part, et la mise en œuvre du barème d'indemnité des licenciements sans cause réelle et sérieuse d'autre part.
La troisième partie, de nature différente, renvoie à la poursuite des travaux du Comité. Elle rend compte de réflexions menées sein du comité sur les façons d'appréhender la qualité du dialogue social, et expose plus largement les pistes de travaux quantitatifs et qualitatifs qui restent à explorer pour mener l'évaluation de cette réforme.
À ce stade et s'agissant de mesures dont les effets sont attendus pour beaucoup sur le moyen ou long terme, il ne s'agit pas encore de travaux d'évaluation prétendant apprécier les effets globaux de cette réforme sur le dialogue social et le fonctionnement du marché du travail. De plus la crise a depuis début 2020 affecté la démarche d'évaluation. Ce rapport dresse donc nécessairement à ce stade un bilan provisoire et exploratoire des effets des ordonnances, et une lecture à plusieurs niveaux. (...)