Note d’analyse

Intensifier et réorienter les transferts de technologies bas carbone

Cette note, Intensifier et réorienter les transferts de technologies bas carbone pour lutter contre le changement climatique, présente les résultats d’une étude commandée par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) au Centre d'économie industrielle de MINES ParisTech et émet des recommandations pour intensifier les transferts de technologie bas carbone vers les pays en développement.

Publié le : 30/10/2013

Mis à jour le : 03/01/2025

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Vers un accord climatique en 2015

le commissariat général à la stratégie et la prospective à rédiger deux analyses en vue de la conférence de transition de varsovie sur le climat après d'urban en 2011 et doha en 2012 cette nouvelle étape doit permettre aux états participants de progresser dans la préparation d'un texte en vue d'un accord global pour l'année 2015 les avancées à attendre de la conférence de varsovie seront essentiellement technique dans le meilleur des cas on espère aboutir à une feuille de route sur la manière notamment on va aussi les ambitions des engagements des pays des différents pays et puis progresser sur les questions plus techniques internationales cette solidarité internationale s'articule autour d'une idée centrale celle de transférer les technologies bas carbone vers les pays en développement et surtout les moins développés comme l'inde l'afrique l'indonésie les notes du cgsp préconise plusieurs solutions une diplomatie européenne unie et plus réactive s'appuyant sur les pays en voie de développement accéléré la mise en fonctionnement du mécanisme technologique et du fonds climat vers prévoir des transferts technologiques et financiers suffisants 100 milliards au moins en 2020 une question se pose pour quelles raisons transférer des technologies appelé bas carbone vers les pays en développement et une raison de fond une raisons tactiques la raison de fond c'est que ce sont là bas que les émissions de carbone vont croître dans les 40 50 cent prochaines années ça c'est la raison de fond la raison tactique c'est que on est dans un schéma où on cherche une équité pour que l'accord soit accepté par les pays du sud il va donc falloir compenser les pays du sud si on veut obtenir d'eux des engagements de réduction est un des outils de compensation ça peut être bien sûr l'argent mais ça peut être aussi les technologies et ils réclament les technologies comme forme de compensation l'enjeu est de taille ces pays représentent selon l'agencé internationale de l'énergie 75% de l'augmentation des émissions d'ici 2050 dont la moitié pour l'inde et la chine comment éviter une surchauffe de la planète les états du nord et du sud sont condamnés à s'entraider car les gaz à effet de serre n'ont pas de frontières qu'on n'a pas de formule magique pour arriver à un partage du fardeau qu'ils soient qui tienne compte à la fois la responsabilité historique et actuelle des pays au réchauffement climatique de leurs impératifs là je pense essentiellement aux pays émergents en termes de lutte contre la pauvreté et qui tiennent également à la fois compte bien évidemment de la nécessité de maintenir l'élévation de la température moyenne mondiale en dessous de deux degrés actuellement on doit quelque part réinventer le système faire en sorte qu'ils soient à la fois équitable ambitieux et c'est pour ça qu'au final les négociations sont longues et compliquées depuis 1992 et le protocole de kyoto le monde a bien changé aujourd'hui la contrainte n'est plus d'actualité l'heure est au volontariat des états ces derniers ont rendez vous avec l'histoire en attendant prochaine étape varsovie

Les transferts de technologies “bas carbone” sont cruciaux pour parvenir à modérer les émissions de gaz à effet de serre (GES), appelées à croître fortement, des pays en développement. Leur mise en œuvre conditionne la réussite d’un accord mondial sur le changement climatique en 2015 : c’est la mission du Mécanisme technologique, créé en 2010. La présente note expose les principaux résultats d’une étude commandée au Centre d'économie industrielle de MINES ParisTech (CERNA). Cette étude montre que, contrairement à la Chine, au Mexique, à l’Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, au Brésil , l'Inde est aujourd’hui à l’écart des flux internationaux de transferts de technologies bas carbone : c’est donc une destination prioritaire, au même titre que le reste de l’Asie en développement, l’Afrique et l’Europe de l’Est.

Pour intensifier ces transferts, il est nécessaire que soient mises en œuvre des politiques ambitieuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que soient constituées des capacités d’absorption dans les pays d’accueil des technologies. Dans les pays émergents, qui disposent d’une réelle capacité à innover et qui sont intégrés dans les échanges internationaux, le renforcement des droits de propriété intellectuelle et l’abaissement des barrières au commerce et à l’investissement sont à recommander. En revanche, dans les pays les moins avancés, l’accent doit porter sur la constitution de capacités d’absorption des technologieset en particulier sur le développement d’une main-d’œuvre qualifiée.

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