Vidéo Webconférence - Quelle place pour la voiture électrique dans la mobilité de demain Énergie Mobilités/transports Plusieurs pays ont fixé des objectifs d’arrêt des ventes des voitures neuves thermiques à moyen terme : les Pays-Bas en 2030, l’Écosse en 2032, la France et le Royaume-Uni en 2040. La Norvège a annoncé son intention d’atteindre 100 % des ventes de véhicules électriques en 2025 mais sans interdire la vente de véhicules thermiques, les incitations financières devant suffire à obtenir ce résultat. Publié le : 20/12/2018 Mis à jour le : 24/01/2025 Transcription Fermer la transcription Replay webconférence - Quelle place pour la voiture électrique dans la mobilité de demain ? Résumé de la Conférence sur la Voiture Électrique Contexte et enjeux : L'électrification des véhicules est essentielle pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Le secteur des transports, et notamment les voitures particulières, est un contributeur majeur des émissions de gaz à effet de serre. La France et d'autres pays européens prévoient d'interdire la vente de véhicules thermiques d'ici 2040 (2030 pour certaines villes). Politiques publiques internationales : Norvège : Modèle exemplaire avec 50 % des ventes de véhicules électriques grâce à des exemptions fiscales, péages gratuits et incitations directes. Chine : Domination mondiale avec des quotas pour les constructeurs et un contrôle sur les matières premières comme le cobalt. Pays-Bas et Danemark : Incitations financières initiales ayant entraîné un pic des ventes, mais un recul important après réduction des subventions. Freins et défis : Coût élevé à l'achat en France malgré les bonus écologiques. Infrastructure de recharge insuffisante pour les trajets longue distance. Dépendance à la Chine pour les batteries et matériaux critiques. Solutions potentielles : Recyclage des batteries : Objectif de couvrir 10 % des besoins d'ici 2030. Innovation : Développement de batteries moins dépendantes au cobalt. Production locale : Renforcer l'autonomie européenne avec des projets comme Northvolt en Suède. Aspects environnementaux : L'empreinte carbone de la production des batteries est critique. Leur fabrication dans des pays à électricité décarbonée, comme la France ou la Suède, est recommandée. Perspectives : L'électrification ne suffit pas ; il faut réduire l'utilisation de la voiture individuelle en favorisant les transports collectifs et le covoiturage. L'Europe doit conditionner les incitations financières à la production locale pour rester compétitive face à la Chine. Si la voiture électrique permet déjà de couvrir la majorité de nos déplacements du quotidien, plusieurs défis restent à résoudre avant qu’elles ne puissent se substituer aux voitures thermiques, notamment sur les trajets longues distances : autonomie encore limitée, nécessité d’une infrastructure de recharge rapide, impact environnemental de la production de ces véhicules et de leurs batteries, concurrence de la Chine qui souhaite en devenir le champion industriel mondial. France Stratégie s’est penché sur les stratégies de huit pays engagés dans des politiques volontaristes en faveur du véhicule "propre" : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne, la Norvège, les États-Unis, l’Inde et surtout la Chine. Objectif : identifier les politiques publiques et les incitations en faveur du véhicule "propre" qui marchent. Le 20 décembre, Bérengère Mesqui et Nicolas Meilhan vous ont présenté leurs travaux et ont débattu, avec vous, sur ces questions. Télécharger la présentation PDF - 1 451.8 Ko Partager la page Partager sur Facebook - nouvelle fenêtre Partager sur Twitter - nouvelle fenêtre Partager sur Linked In - nouvelle fenêtre Partager par email - nouvelle fenêtre Copier le lien dans le presse-papier