Même si les processus d’internationalisation ne sont pas investis avec la même intensité par les établissements d’enseignement supérieur, ils deviennent de plus en plus un impératif. Cette internationalisation prend néanmoins des formes de plus en plus variées: mobilité des individus (étudiants, enseignants, chercheurs, cadres), mobilité physique (campus à l’étranger), flux d’offre (diplômes délocalisés, accords de co-diplomation, validation, franchise, etc.), internationalisation « at home » (internationalisation du recrutement des enseignants, des contenus, etc.). Dès lors, en quoi le déploiement de l’offre directement à l’étranger représente-t-il une valeur ajoutée en comparaison des autres formes de coopération/mobilités existantes ? L’offre délocalisée répond tout d’abord à un contexte favorable (transformation des mobilités au niveau global, enjeu d’adaptation au marché de l’éducation et à une demande émergente, contexte migratoire international plus contraint, raréfaction des ressources au niveau national, etc.). Au-delà, cette forme spécifique d’internationalisation offre-t-elle un avantage comparatif pour les acteurs de l’enseignement supérieur, qu’il s’agisse des étudiants, des établissements d’envoi et d’accueil, des systèmes d’enseignement supérieur dans leur globalité, des États, etc ? Quelle est alors la nature de cette plus-value (académique, financière, stratégique, etc.) ?.
PROGRAMME
09h15 - Accueil
09h30 - Ouverture
Bernard Ramanantsoa, président du groupe de travail
10h00 - Quelle plus-value de l’offre à l’étranger ?
Quentin Delpech, rapporteur, France Stratégie
10h30 - Discussion
11h30 - Étude de cas - la Vietnamese-German University (VGU)
Dr Dietmar Ertmann, University of Karlsruhe
12h30 - Retour sur les premiers résultats de la collecte de données
Quentin Delpech, rapporteur, France Stratégie
Discussion
14h00 - Conclusion