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Note d'analyse
Publié le
Jeudi 18 Avril 2024
La ressource en eau renouvelable, indispensable aux différents usages anthropiques et au fonctionnement des milieux aquatiques, a diminué de 14 % en France au cours de ces quinze dernières années. Cette tendance devrait s’aggraver, notamment en période estivale, avec le changement climatique. Quel est l’état actuel des connaissances de la demande en eau ? Quelles sont les dynamiques spatiales de cette demande ?
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Téléchargez la note d'analyse 136 - Prélèvements et consommations d’eau : quels enjeux et usages ?

Téléchargez l'annexe méthodologique de la note d'analyse 136 - Prélèvements
et consommations d'eau : quels enjeux et usages ?

Les notions de prélèvements et de consommations sont primordiales pour l’action publique. Les consommations, qui représentent la part des prélèvements ne retournant pas aux milieux, réduisent la quantité d'eau disponible pour les besoins situés en aval : leur maîtrise est donc essentielle. Les prélèvements peuvent également avoir des effets importants, notamment sur la qualité de l’eau et sa température, et modifier la disponibilité spatio-temporelle de l’eau, ce qui peut affecter les écosystèmes.

Dans ce travail, nous avons déterminé les volumes prélevés par usage final pour l’année 2020, à un niveau plus fin que les statistiques usuelles. Les résultats montrent que les prélèvements s’élèvent à 30 milliards de mètres cubes (m3) en 2020 en France hexagonale et en Corse, dont 47 % sont imputables au secteur énergétique (avec des prélèvements particulièrement élevés dans le bassin versant Rhône-Méditerranée, en raison de la présence de centrales nucléaires en circuit ouvert).

Passer des prélèvements aux consommations nécessite de faire des hypothèses sur les « facteurs de consommation », réexaminés ici. En 2020, les consommations sont estimées à plus de 4,4 milliards de m3, l’irrigation agricole en représentant près des deux tiers (irrigation des cultures destinées à l’alimentation humaine et animale notamment, principalement concentrée dans le sud et l’ouest de la France). Les stockages d’eau artificiels – hydroélectricité, retenues agricoles, plans d’eau d’agrément, etc. – ne sont aujourd’hui pas considérés comme consommateurs. Une première estimation du phénomène d’évaporation montre que ces stockages pourraient engendrer des consommations de l’ordre d’un milliard de m3 par an, élevant donc la consommation annuelle à 5,4 milliards de m3.

Au-delà des dynamiques spatiales, une étude plus approfondie des dynamiques saisonnières se révèle nécessaire, compte tenu de la grande variabilité des volumes d’eau disponibles et de la demande en eau au cours de l’année.

Note d'analyse 136 - Graphique page 1

Les opinions exprimées dans ces documents engagent leurs auteurs
et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.

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Hélène Arambourou
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Simon Ferrière
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Miquel Oliu Barton - Equipe
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