
- Le numérique et le modèle productif
L’atelier « Le numérique et le modèle productif » cherchait à caractériser l’influence du numérique sur la structuration des secteurs économiques et les dynamiques d’innovation, et à traduire ces évolutions en termes de politique industrielle.

- Le numérique et le modèle social
L’atelier « Le numérique et le modèle social » avait pour but de réfléchir à l’évolution des services publics (en particulier la santé et l’éducation) et de la protection sociale au regard des transformations qu’induisent le numérique dans la société.

- Le numérique et la soutenabilité de notre modèle de croissance
L’objectif de l’atelier « Le numérique et la soutenabilité de notre modèle de croissance » consistait à discuter de l’impact du développement des technologies numériques sur le plan social et environnemental.

- Le numérique et le modèle républicain
Il convenait, dans l’atelier « Le numérique et le modèle républicain », d’examiner les potentialités des outils et des usages du numérique, tant pour répondre au défi de l’accès aux services publics en tout point du territoire qu’à celui du renouvellement de la vie démocratique.

- Le numérique et le projet européen
L’atelier « Le numérique et le projet européen » avait pour but de réfléchir à la dimension européenne du numérique, sur le plan économique autour de la notion de « marché unique européen », et sur le plan politique, pour lequel l’Union européenne peut jouer un rôle majeur (gouvernance du numérique, souveraineté, valeurs à défendre, etc.).

Pour Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique, la France a les moyens de devenir elle aussi une “start-up nation”, à l’image de la croissance connue par Israël en matière d’innovation et d’entrepreneuriat. Le numérique, en permettant le partage des données et le travail collaboratif, booste l’innovation ouverte qui va transformer dans les prochaines années le modèle productif. Les participants ont notamment recommandé de développer des politiques partenariales entre grands groupes industriels et start-up et de rediriger une partie des fonds d’assurance-vie vers le capital-risque afin d’accompagner la transition numérique.
Celle-ci peut jouer un rôle dans la transition énergétique, point central d’une croissance soutenable. Les outils numériques sont un atout pour optimiser la consommation des ressources et accompagner l’essor des « villes intelligentes », qui conjuguent qualité de vie élevée et développement économique durable à travers une gouvernance participative. Mais un problème se pose : le numérique est lui-même gros consommateur d’électricité et de métaux rares précieux.
L’éducation et la formation professionnelle mais aussi la santé vont connaître des bouleversements sous l’impulsion du numérique. L’accès démultiplié à la connaissance modifie l’enseignement comme le soin. L’attente des citoyens est forte concernant l’accès à ces services publics. Le développement de la télémédecine pourrait ainsi contribuer à résoudre les difficultés d’accès dus au vieillissement ou à l’éloignement. Des efforts dans les politiques d’éducation devraient être faits pour mieux intégrer les dimensions numériques.
Le numérique impacte aussi le modèle républicain. Il ouvre la perspective de nouveaux modes de participation démocratique, d’une transparence de la vie publique avec l’accès aux « données ouvertes » (open data) et d’une plus grande cohésion territoriale. Les intervenants ont par exemple proposé que chaque administration soit dotée d’un « chief digital officer » (responsable du numérique) avec un profil entrepreneurial ou de favoriser les projets hybrides entre l’Etat et la société civile (associations, start-up, etc.).
À l’heure des révélations sur la NSA (l’Agence de sécurité américaine), Benoît Thieulin a mentionné l’Europe comme lieu privilégié pour une politique industrielle numérique, mais également pour promouvoir les valeurs de l’Internet : « L’Europe, eldorado de l’économie contributive, doit garantir les valeurs et principes fondamentaux de l’Internet, au travers, par exemple, d’une Charte sur les droits fondamentaux numériques, afin de promouvoir l’interopérabilité, la portabilité des données, et bien d’autres principes essentiels. » Comme la protection de la vie privée et des libertés individuelles…








































