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Publié le
Mercredi 26 Novembre 2014
Si cette relance couvre les infrastructures dans les secteurs de l’énergie, des transports et des communications électroniques, le montant d’investissement additionnel enclenché pourrait atteindre 120 milliards d’euros par an.
Date de publication: 
Lundi 09 Février 2015
Trois secteurs cibles pour une stratégie européenne d'investissement

L’essoufflement de la reprise de l’activité en zone euro à partir du printemps 2014 a conduit, dans le sillage des élections européennes de mai 2014, à faire éclore un débat sur l’investissement en Europe.  France Stratégie a ainsi publié trois notes d’analyse sur le sujet. Ce troisième document publié ce jour revient sur le potentiel d’investissement existant dans trois secteurs clefs : les transports, l’énergie et le numérique.

Annoncé en juillet par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, le plan pour contribuer au retour de la croissance en Europe présenté aujourd’hui devrait générer 315 milliards d’euros d’investissement additionnels. Si cette relance couvre les infrastructures dans les secteurs de l’énergie, des transports et des communications électroniques, le montant d’investissement additionnel enclenché au niveau européen pourrait atteindre 120 milliards d’euros par an soit, sur trois ans, être supérieur aux prévisions du plan Juncker. Dans une approche maximaliste, correspondant principalement à la mise en œuvre d’une politique énergie-climat ambitieuse, les besoins additionnels pourraient atteindre : 80 à 90 milliards dans le secteur de l’énergie-climat, 20 milliards dans les transports et 10 milliards dans les infrastructures numériques.

Tous les investissements envisagés ne doivent pas nécessairement être réalisés. La sélection des investissements à réaliser, notamment sur la base de leur utilité sociale, est un impératif. L’évaluation socio-économique constitue l’outil adéquat, notamment pour prendre en compte les externalités environnementales qui justifient aujourd’hui des investissements significatifs dans la transition écologique.

Enfin, la réalisation de ces investissements suppose également de bien identifier et de lever les freins actuels. Dans le cas de l’investissement public, la contrainte budgétaire pesant sur la plupart des pays européens constitue l’obstacle majeur. Pour l’investissement privé, au-delà du déficit de la demande globale, il peut s’agir d’un manque de capital disponible ou de crédit pour l’investissement risqué. Les freins réglementaires ou liés à l’absence de trajectoire crédible sont aussi à prendre en compte : par exemple l’incertitude sur le prix du carbone, qui pèse sur les investissements requis dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un bon usage des signaux prix (carbone), des normes (bâtiment, pollution) et des garanties publiques déclencherait massivement des investissements dans les différents secteurs, sans nécessairement accroître le recours au financement public.

Galerie d'images: 
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