La politique budgétaire suscite depuis peu un regain d’intérêt. La politique monétaire, traditionnellement perçue comme l’instrument le plus approprié de la régulation du cycle économique, semble aujourd’hui avoir atteint ses limites. Dans un monde où la croissance et l’inflation demeurent faibles, et que le niveau des taux d’intérêt semble destiné à rester bas pour une période prolongée, nombreux sont ceux – économistes, banques centrales et organisations internationales – qui appellent désormais la politique budgétaire à jouer un rôle plus actif. C’est notamment à la lumière de l’expérience des États-Unis et de l’Europe ces huit derniéres années et des avancées de la recherche économique que se met en place la refondation de ce paradigme.
Mercredi 26 octobre, France Stratégie s’associait avec le Numa pour animer un séminaire dédié au capital-risque en France et en Europe. Incubateur de startups et lieu emblématique de l’innovation parisienne, le Numa a accueilli le temps d’un après-midi acteurs publics et privés du capital-risque, venus échanger sur la situation actuelle et sur les perspectives d’évolution.
France Stratégie a récemment publié le rapport "L'enseignement supérieur français par-delà les frontières : l'urgence d'une stratégie". Pour échanger en direct avec les auteurs et enrichir le débat de votre vision personnelle, une webconférence a été organisée.
Depuis le début de la crise de la dette souveraine en 2010, de nombreux observateurs doutent de la survie de la monnaie unique. Dans un livre récent, trois auteurs défendent la thèse selon laquelle la source des difficultés réside, en grande partie, dans les différences de philosophie économique entre les pays fondateurs de l’euro, en particulier entre l’Allemagne et la France. Mêlant analyse économique et éclairage historique, les auteurs cherchent à expliquer les racines intellectuelles et culturelles de ces différences. Les auteurs expliquent comment les problèmes de la zone euro ont conduit les États membres à privilégier des solutions nationales plutôt que collectives à la crise, notamment en raison de désaccords sur certains principes fondamentaux de la politique économique.
« Un tiens vaux mieux que deux tu l’auras ». Derrière cet adage, on trouve une expression mathématique bien particulière : le taux d’actualisation. Variable clé pour évaluer la rentabilité d’un investissement sur toute sa durée de vie, le taux d’actualisation donne une valeur à notre préférence pour le présent, à la justice intergénérationnelle mais aussi à notre aversion au risque. Et là l’estimation se complique.
Tout investissement constitue un pari sur l'avenir. Pari rarement laissé au hasard cependant : avant de s'engager, on évalue toujours l'opportunité, a minima financière, d'un investissement. Mais cette évaluation préalable va au-delà et prend une forme bien spécifique lorsqu'il s'agit d'investir de l'argent public, vingt millions d'euros au moins, et pour longtemps, plusieurs dizaines d'années avec des gains, y compris non monétaires, attendus pour l'ensemble de la collectivité. On l'appelle : l'évaluation socioéconomique.
Aujourd’hui en France, plus d’un salarié sur dix aide régulièrement un proche malade, en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Une proportion vouée à augmenter. Égalité femmes-hommes, non-discrimination, santé et qualité de vie au travail… les difficultés éprouvées par celles et ceux qui cumulent activité salariée et aide d’un proche relèvent de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). À la demande du gouvernement, la Plateforme RSE formule 24 recommandations « pour réformer le statut et la perception des aidants au sein de l’entreprise ».
En 2015, plus de 2,5 millions de travailleurs américains touchaient un salaire horaire inférieur ou égal au taux minimum fédéral de 7,25$ par heure, niveau qui n’a pas été revalorisé depuis 2009. Dans un contexte caractérisé par l’augmentation des taux de pauvreté et des inégalités suite à la crise de 2008-2009, les grèves historiques des travailleurs dans la restauration rapide parties de New York en 2012 ont permis de faire émerger un mouvement national, Fight for $15, qui a focalisé l’attention et permis de placer le sujet du salaire minimum au cœur des débats.
Trains autonomes, véhicules électriques, covoiturage, … comment nous déplacerons-nous dans 40 ans ? Une chose est sûre : pour atteindre la neutralité carbone complète, le secteur des transports devra se décarboner quasi totalement en l’espace d’une génération. Une cible accessible en associant les progrès technologiques et une plus grande sobriété d’usage. Avec quels dosages et à quelles conditions ? Pour y répondre, le CGEDD et France Stratégie ont exploré les futurs possibles de nos mobilités en s’appuyant sur sept scénarios à 2060.