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Publié le
Jeudi 12 Septembre 2013
Déjà en 1884, son œuvre est si considérable et témoigne d’une valeur si réelle que la Société centrale des architectes lui attribue sa grande médaille d’architecture privée pour l’ensemble de ses travaux et notamment pour l’hôpital Hertford à Levallois-Perret.
Hôpital Hertford à Le vallois-Perret, vue cavalière de l'édifice et de ses dépendances, 1879.Archives départementales des Haut-de-Seine, 1FI/LV2

De plus, en 1908, souhaitant célébrer son talent, la correction de son caractère prévenant et courtois, elle lui décerne la grande médaille d’or, hommage au travailleur, à l’artiste distingué et galant homme, modèle accompli de la bonne fraternité.

Sans attache administrative, ses talents seuls attirent sur lui l’attention des pouvoirs publics, qui lui décernent en 1911 la croix de la Légion d’honneur pour ses travaux particuliers sur proposition du ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.availleur, à l’artiste distingué et galant homme, modèle accompli de la bonne fraternité.

Sanson est un homme aimable et d’une correction professionnelle qui lui vaut la sympathie de ceux qui l’approchent. Ceux qui font appel à ses avis sont toujours reçus par un accueil cordial et charmant. Il est, pour ces motifs, désigné pour faire partie du Comité de patronage de l’École spéciale d’architecture.

Sanson n’a jamais fait d’élèves, mais tous les dessinateurs ayant travaillé sous sa direction ont acquis des connaissances très appréciées.

Il s’intéresse tout particulièrement au sort des ouvriers, et fait partie, dès sa fondation, du Comité de l’école d’apprentissage des Épinettes. Il contribue au caractère philanthropique de cette œuvre si utile.

Un certain silence entoure les œuvres d’Ernest Sanson. Il a peu ou pas laissé sa signature sur les bâtiments qu’il a fait édifier. Selon Dominique Sanson (fils de Jean Sanson, arrière-petit-fils d’Ernest Sanson), Ernest Sanson disait : « On ne doit pas laisser de marque commerciale sur une œuvre artistique. »

 

Légion d’honneur d’Ernest Sanson, procès verbal de réception, 1911.