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Actualités
Publié le
Jeudi 23 Avril 2020
Exposition au risque sanitaire mais aussi à la perte de revenus ou d’emploi : l’épidémie et le confinement ont mis en lumière nos fragilités et révélé de nouvelles fractures. Quels enseignements en tirer pour faire évoluer notre modèle social, mieux reconnaître les métiers qui servent l’utilité commune et apprendre à « faire avec » nos vulnérabilités ?
Quel modèle social pour « faire avec » nos vulnérabilités ?
Si le virus nous rend toutes et tous vulnérables, les individus ne sont pas tous touchés de la même manière par la pandémie (du fait de leur âge, de leur état de santé, de leur exposition à d’autres facteurs de risques environnementaux, de leurs conditions de vie ou de travail) et par le confinement, qui exacerbe les inégalités de revenu, d’éducation et de logement. Beaucoup de ceux (et surtout de celles) qui sont au travail ces temps-ci, aux postes essentiels, sont aussi les plus vulnérables. De ce point de vue, la vulnérabilité est à la fois universelle et inégalitaire, et les enjeux de métiers et de statuts sont brutalement mis en relief (personnels soignants, employés du commerce, ouvriers et techniciens des services publics mobilisés, indépendants fragilisés, précaires exposés, cadres et employés pouvant télétravailler…). L’écart apparu au grand jour entre les métiers essentiels à la continuité de la vie sociale et leur position pour la majorité en bas de l’échelle des salaires pourrait inviter à repenser nos priorités et la valeur qu’on accorde à ceux qui y répondent. Sont ainsi posées la question de notre modèle social, et in fine celle de notre modèle de société.

Au-delà de la dimension strictement sanitaire, la crise en cours met notre modèle de société sous tension : elle révèle certaines de nos fragilités, individuelles et collectives, et nous pousse à réinterroger les hiérarchies que nous établissons d'ordinaire entre les différents métiers. C'est autour de ces deux grandes dimensions que nous proposons d'organiser le questionnement quant aux manière de "faire société" à partir de nos vulnérabilités...

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Les contributions reçues sur ce thème par nos lecteurs :

Arnaud Alain, CIRIEC, « Covid19: pour un "après" soutenable »

Cucchi Michel, Nord Ecologie Conseil, « Éléments d'une stratégie concertée de santé pour la transition écologique »

Darrigrand Sébastien, UDES, « Pour un new deal social et écologique »
Darenes Anaïs, REFEDD (Réseau Français Etudiant pour le Développement Durable), « Former les citoyen.ne.s aux enjeux écologiques et de solidarité »
De Basquiat Marc, StepLine, « Hypothèses de rupture en fiscalité, protection sociale et logement »
Keucheyan Razmig, Université de Bordeaux, « Principes d'une bifurcation écologique et sociale »
Kramarz Julien, Groupe VYV, « Covid-19 : pour un « après » soutenable - Contribution du Groupe VYV »
Ladsous Bruno, Collectif TNE Occitanie environnement, « Pour un nouveau contrat social et environnemental »
Peraldi Olivier et Jeger François, Institut chiffres & citoyenneté, « Contribution institut C&C "pour un après covid-19 soutenable" »
Peskine Helene, Plate-forme PEPS, « Le monde "avec", 15 défis pour une société de conscience et de confiance »
Plateforme RSE, « Responsabilité sociétale des entreprises : de la parole aux actes »
Poggioli Alice, Happy Dev, « Avis de Freelance du numérique »
Vignes Renaud, IUT d'Aix en Provence, « Que ferons-nous de cette épreuve ? »
Vraiment Vraiment, « D'une pierre, deux ou trois coups »
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